Randonnée dans la montagne, au delà de
Ce matin, c'était rando, avec pour thème principal la sécurité en montagne. 5 accompagnateurs du bureau des guides du Champsaur étaient prêts à 9H30 pour nous emmener crapahuter sur les versants derrière le centre. Chaque guide a expliqué les règles de sécurité en montagne, l'utilité du matériel que l'on emmène, les précautions à prendre, puis nous sommes partis.
Olivier, l'un des guides, commence les explications devant le centre.
Plus loin, un autre groupe a commencé l'ascension.
Un peu plus haut, nous tombons sur les restes d'un igloo. Nous essaierons de faire les nôtres lundi matin, en espérant qu'il neige d'ici là.
Nouvelles explications sur la survie en montagne et sur l'utilité de l'igloo.
Certains ont plus envie de jouer dans l'igloo que d'écouter...
Le temps n'est pas très clair, il neigeote de temps en temps, au loin la station d'Ancelle est dans le brouillard.
Notre centre, vu de derrière, il n'est pas très beau mais il est remarquablement fonctionnel. Hors de question d'aller ailleurs.
En montant , nous arrivons au canal de Mal Cros, du nom du glacier qui l'alimentait en eau. Construit sous Napoléon III, il colletait l'eau du torrent du glacier à 2800 mètres d'altitude et la descendait vers les cultures des communes situées au sud du massif du Vieux Chaillol. Il ne fonctionna que quelques décénies à cause d'un coût d'entretien trop élevé pour les habitants de la région.
Une idée de ce qu'il a fallu gravir pour arriver jusque là.
Le répartiteur de Chaillol, maintenant entretenu par une association de bénévoles passionnés.
Le groupe de Françoise nous rejoint avec son guide, Bernard.
Le canal longe la pente, nous le suivons.
Quelques explications, et...
Olivier nous emmène dans une ascension par un chemin créé par les brebis en paturage, et ça monte.
Ouf, arrivés enfin pour une pause d'explications sur les propriétés de la neige.
Le temps n'est pas terrible sur le Champsaur.
On apprend à utiliser un DVA, détecteur de victimes en avalanche.
La sonde pour retrouver le corps, il faut faire vite, au delà de 15 minutes d'enfouissement, les chances de survie diminuent très vite. Mais évidemment, avec 15 cm de neige, ça n'a pas toute sa saveur.
Midi approche, nous redescendons. L'un des nôtres a le vertige et a peur. Tout de suite, la solidarité s'installe, c'est ce qui est merveilleux dans ce groupe, leur bienveillance à l'égard des autres.
Plus bas, nous recroisons le groupe de Françoise, Bernard les a initiés au rappel.
A l'arrivée au centre, il s'est remis à neiger, de plus en plus fort, ce serait bien une belle couche de neige pour faire des igloos lundi.
Hélas, la chute de neige n'a pas duré. Le temps d'avaler un bon kebab frites, et c'était déjà fini, espérons que ça reparte et que ça dure toute la nuit.