Un dimanche matin en classe
Ce matin, c'était grasse mat. Bon, grasse mat en collectivité, ça a ses limites, il fallait avoir atteint le refectoire avant 9H30, et il fallait surtout que ceux qui étaient réveillés les premiers respectent le sommeil des autres. Et figurez-vous que ça a été le cas, et les derniers à descendre déjeuner sont arrivés à presque 10H00. Comme quoi il y a de la fatigue, le séjour est très intense.
Après tout ça, le plus simple était d'aller... en classe. Mais ce n'était plus la même maîtresse, et il n'y avait ni calcul, ni dictée, ni tableau de conjugaison.
On joue à deux.
On joue à trois.
On dessine.
On joue au morpion.
C'est cool avec cette maîtresse là. On ne peut pas la garder ?
Une classe tripot, c'est trop bien.
Lui aussi il est cool comme maître, on devrait le garder aussi.
Une classe comme on n'en voit jamais, une classe le dimanche quoi.
Et ça triche...
D'autres ont préféré rester dans leur chambre au troisième étage. J'ai demandé qu'elles soient (à peu près) rangées pour la traditionnelle photo des chambres ce soir, mais ce sera la surprise, je ne suis pas allé vérifier.