Encore du ski !
Monter à la station à 9H00, c'était violent, mais y remonter à 14H00, ce n'était pas mieux. Après un bon repas, salade de tomates mozzarella et sot l'y laisse de poulet avec une très bonne sauce, merci. On aurait préféré la poursuite du temps calme avec des jeux tranquilles, éventuellement une bonne sieste. Eh bien non, que nenni, on n'est pas venu là pour dormir, c'est séjour ski. Alors il a fallu se rééquiper, remettre ces affreuses chaussures lourdes comme tout, enfiler des gants, un casque, se barder de crème solaire sinon les animateurs vous engueulent et vous en rebadigeonnent. C'est le bagne ici, sans les mygales, elles n'aiment pas trop le climat local. Bon, il faut avouer qu'on est monté quand même avec l'estomac un peu noué mais on n'avait pas trop le choix, les moniteurs avaient décidé que nous étions capables de prendre le télésiège, ce grand monstre d'acier qui vous avale d'un coup et vous fait disparaître dans la montagne. Pas rassurante la perspective de l'après midi. A 15H00, aucun répit, tous les moniteurs étaient là à nous attendre avec leur rictus sadique. Impossible d'y échapper, le grand monstre allait nous avaler inexorablement. Ils nous quand même laissé descendre notre petite piste verte, histoire qu'on ait le temps de dire adieu à ceux qui nous sont chers, et nous avons dû faire face à notre destin.
Il a fallu affronter le monstre.
Il arrive derrière vous et vous prend par surprise.
Surtout ne pas oublier de descendre la barre.
Moi j'ai pas peur.
Non, je ne laisse pas ma place; je reste dernier.
La bête arrive, on la sent venir.
Elle nous a pris.
Tropde la chance, je suis avec Flo, rien ne peut m'arriver.
A notre tour, on écoute les consignes.
Oh non, pas ça.
Tu crois qu'on peut reculer ?
Trop tard.
Ils y sont tous passés, et is sont tous revenus, avec de merveilleux souvenirs derrière les yeux.
Le monstre ne les a pas mangés.
Ils sont tous revenus.
La lumière déclinait sur le pic de Soleil Boeuf.
Et ça sentait la fin de l'aventure, d'ailleurs les groupes forts redescendaient.
Les gosses du coin aussi, mais ils vont vraiment très vite.
Pas toujours très académique, mais l"important c'est d'arriver en bas.
Et on en est très fier.
Même si on a pris un peu de neige dans les gants.
Le groupe de François redescend aussi.
La lumière baisse, les derniers groupes rentrent.
De belles courbes, de beaux planter de bâtons...
C'est beau à voir.
Il n'y a pas que chez les débutants qu'on tombe.
Le dernier groupe arrive.
Et ça va vite.
Allez, on rentre.
Bonne nuit tout le monde.